Entre Ségolène Royal et Martine Aubry, la trêve est rompue. La première somme la direction du PS de faire toute la lumière sur les soupçons de fraudes, évoqués dans un livre, lors de l’élection de la première secrétaire. Cette dernière refuse de saisir les tribunaux...
Elle avait donné rendez-vous pour le mardi 15 septembre 2009, sur son nouveau site desirsdavenir.com. Dans sa déclaration sur les fraudes supposées lors de l’élection de la première secrétaire du Parti socialiste de 2008- qui s’est faite attendre sur Internet-, Ségolène Royal a choisit de mettre un terme à la cohabitation pacifique. Après avoir réclamé des "sanctions" au micro de France Inter, vendredi 11 septembre 2009, l’ex-candidate à la présidentielle a demandé à la direction du PS d’engager "une action contre les auteurs" d’Hold-uPS, arnaques et trahisons, afin "que l’honneur du Parti socialiste et de ses dirigeants soit rétabli" si les faits dénoncés sont "faux".
Excluant une action en justice, la direction socialiste, mise au pied du mur, a répliqué, dès le lendemain, en proposant aux auteurs du livre d’"organiser, sans délai, une confrontation devant des journalistes", avant de critiquer la "mise au point" de Ségolène Royal. "La déclaration de guerre faussement ingénue de Ségolène Royal contre Martine Aubry abîme la gauche et isole son auteur", a ainsi estimé Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS.
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