"L’Irak, actuellement, est une mine d’or. La marge bénéficiaire est incroyablement élevée, bien plus que le facteur risque", relève Duncan Bullivant, le chef de la société britannique Henderson Risks. Les soldats des PMF gagnent deux à dix fois plus que leurs collègues des forces régulières, les mieux payés étant ceux qui ont eu une formation d’élite. L’échelle des salaires reflète aussi la mondialisation : en Irak, un ancien béret vert américain peut gagner jusqu’à 1 000 dollars par jour là où un ancien gurkha népalais fera 1 000 dollars par mois. Cette situation pose inévitablement la question : quel va être l’impact de la croissance de l’industrie militaire privée sur la capacité des forces armées à retenir leur propre main-d’œuvre une fois formée ?