"L’écologie, c’est un truc de bobos blancs" : un discours invisibilisant pour celles et ceux qui luttent depuis des années, en France hexagonale comme aux Antilles. Cette rhétorique entretient l’hypothèse selon laquelle les personnes racisées aspireraient moins à vivre dans un environnement sain, épargné par les polluants éternels et les pesticides. Un constat évidemment infondé, d’autant plus que, avec les personnes âgées, elles figurent parmi les populations les plus exposées aux conséquences du dérèglement climatique. Léa Gorius, journaliste chez Reporterre, explique. | Desk