Ce témoignage est-il crédible ? C'est la question que tout le monde se pose ce matin après la diffusion hier soir par France 2 du témoignage d'une femme qui affirme que Cédric Jubillar lui aurait avoué le meurtre de Delphine. Leur relation avait débuté par des échanges de lettres alors qu'il était en prison. Depuis quelques mois, chaque samedi, cette jeune femme se rendait au parloir de la prison de Seysses, en Haute-Garonne, pour rencontrer Cédric Jubillar.
Une relation amoureuse s'est nouée, jusqu'à il y a trois semaines, lorsque le détenu lui aurait fait des confidences. Hier soir, dos à la caméra et cachée sous une capuche, elle a affirmé :
"Il m'a avoué avoir tué sa femme. Il m'a dit l'avoir étranglée chez eux, sur le canapé. Selon elle, il aurait même repéré l'endroit où il avait déposé le corps : "Il avait repéré cet endroit là, un mois avant, en passant devant cet endroit pour aller sur un chantier. Il avait brûlé la doudoune blanche de Delphine, ainsi que ses chaussures à lui dont il s'était servi pour cette nuit-là", poursuit la jeune femme.
L'avocat de Cédric Jubillar réplique A ce stade, les enquêteurs n'ont pas entendu la jeune femme. Mais selon nos informations, son témoignage présente plusieurs incohérences par rapport aux éléments matériels du dossier. De son côté, l'avocat de Cédric Jubillar, Alexandre Martin, dénonce une manipulation.
Pourtant, selon les premiers éléments, ce témoignage "serait marqué par plusieurs incohérences" selon des sources citées hier soir par France 2. A noter qu'au même moment la Dépêche du midi a révélé le témoignage de la jeune femme aux policiers.
Une synchronisation qui peut étonner et qui peut ressembler à une opération de communication bien orchestrée...
Cédric Jubillar sera jugé pour "meurtre par conjoint" à partir du 22 septembre prochain.