La députée RN, Caroline Parmentier révèle comment elle a découvert qu'une journaliste du Monde s'était glissée dans l'Eglise, lors des obsèques de Jean-Marie Le Pen, malgré la demande d'intimité de la famille. La députée était hier sur Europe 1 au micro de Cyril Hanouna et elle a raconté son échange avec cette grand reporter, Ivanne Trippenbach, qui avait choisi de ne pas respecter les souhaits des proches de l'homme politique :
"Je lui ai demandé de sortir, et elle me répond non ! Tablant sans doute sur le fait que la cérémonie venait de commencer et que je n'allais pas insister. Pourtant j'ai insisté et elle m'a dit finalement qu'elle ne voulait pas sortir pas la grande porte, sans doute car elle ne voulait pas montrer à ses confrères ce qui se passait (..). Je lui ai dit que c'était une honte et qu'elle n'avait aucune décence et aucune dignité et un manque de respect de la famille. J'ai trouvé que les méthodes du Monde sont choquantes et le quotidien devrait s'excuser auprès de la famille le Pen."
De son côté Le Monde a publié hier un communiqué, en estimant que dans cette affaire, la victime était sa journaliste :
"Notre journaliste Ivanne Trippenbach, envoyée spéciale à La Trinité-sur-Mer (Morbihan) pour les obsèques de Jean-Marie Le Pen, fait l’objet depuis samedi 11 janvier après-midi d’une violente campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux nourrie par plusieurs contre-vérités. Il lui est ainsi reproché de s’être introduite « de force », « à l’insu » du Rassemblement national (RN) et de sa sécurité à l’intérieur de l’église.
En réalité, quelques minutes avant la cérémonie, la responsable du service de presse du RN a invité le petit groupe de personnes qui se tenait devant l’église à y entrer car il restait des places à l’intérieur. Notre consœur faisait partie de ce groupe et s’est immédiatement identifiée auprès de cette responsable qui a pris note de sa présence… avant de lui faire quitter l’église un quart d’heure plus tard."