Lors d'une enquête portant sur les souhaits des travailleurs français pour l'année à venir, il se révèle que l'importance d'un cadre de travail agréable est une priorité. Cette étude, confiée à l'institut Flashs pour Digitiz, met en lumière les attentes des employés en matière de bien-être et d'amélioration de leur environnement professionnel.

## Poser des limites et se déconnecter

Les répondants de l'enquête identifient le bien-être au travail comme la résolution principale pour 2025. Cela passe par le fait de poser des limites, refuser les demandes superflues et de déconnecter en dehors des heures de bureau. Selon Léa Paolacci, chargée d'études à Flashs, cette recherche souligne les aspirations des salariés face aux défis d'un monde du travail en constante mutation.

## Tradition des résolutions professionnelles

Prendre des résolutions professionnelles est assez courant, comme le souligne Léa Paolacci, près de 90 % des participants estiment que ce type d'objectifs est utile. Cela témoigne d'une quête d'amélioration personnelle et d'une volonté d'accroître la satisfaction dans leur vie professionnelle. Cependant, passer de l'intention à la pratique reste un défi : bien que 90 % de ceux qui se fixent des objectifs les atteignent, 60 % admettent que cela n'est pas simple.

## Priorité au bien-être au travail

Pour bien entamer la nouvelle année, une majorité de Français interrogés mettent l'accent sur le bien-être au travail. Près de 80 % souhaitent adopter des comportements plus assertifs face à des attitudes irrespectueuses, surtout parmi les femmes. Apprendre à dire non et prendre du recul par rapport au travail sont également des objectifs importants. Améliorer les relations entre collègues est une autre résolution, car 60 % des répondants souhaitent exprimer leur gratitude et éviter les critiques.

## Écarts de genre dans les aspirations

Les femmes semblent accorder plus d'importance au bien-être psychologique et physique au sein de l'entreprise, tandis que les hommes se concentrent davantage sur la performance. Ces différences se traduisent également par des obstacles variés à la réalisation de leurs résolutions : les femmes ressentent plus la pression professionnelle, alors que les hommes luttent contre un manque de motivation.

## Démissions envisagées et quête de sens

L'étude révèle qu'un salarié sur trois envisage de quitter son emploi en 2025, les hommes étant plus enclins à cette décision que les femmes. Les principaux motifs qui poussent à envisager un départ incluent une ambiance de travail toxique, des perspectives de carrière limitées, et un décalage entre les valeurs personnelles et celles de l'entreprise. Léa Paolacci observe que cette tendance à la démission post-Covid reflète une transformation des attentes des salariés en matière de quête de sens et de tolérance face aux environnements de travail non respectueux.