Trois syndicats de la SNCF critiquent la propreté, la détérioration et l'ancienneté de certaines rames des trains Ouigo. Ces trains à bas prix circulent beaucoup plus que les TGV traditionnels.
## Critiques acerbes des syndicats
Pour caractériser les trains Ouigo, les syndicats n'hésitent pas à qualifier leur état d'"épaves", évoquant un niveau "déplorable", des "dysfonctionnements fréquents" ainsi que la présence de "punaises" au sein des passagers. En pratique, la réalité semble confirmer leurs dires, avec des toilettes mal entretenues, des sièges tachés ou déchirés, et des mégots de cigarettes traînant dans les wagons. Sur les réseaux sociaux, les utilisateurs partagent de plus en plus de vidéos illustrant la dégradation des trains Ouigo. Les syndicats attribuent cette situation à un manque d'entretien et à une exploitation excessive des rames.
## Réactions de la SNCF et promesses d'amélioration
Alors qu'un TGV classique parcourt environ 500 000 km annuels, les trains Ouigo sont poussés à environ 700 000 km par an. La SNCF reconnaît l'existence de problèmes de propreté et l'usure des intérieurs des rames, tout en affirmant qu'il n'y a pas de menace pour la sécurité des passagers. Afin d'améliorer la situation, la SNCF annonçait l'augmentation des équipes de nettoyage et la modernisation des Ouigo prévue pour 2025. Cependant, ces assurances n'ont pas rassuré les syndicats, qui plaident pour une grève afin d'exiger davantage de ressources pour la maintenance.