Des hackers ont déjà ciblé des sites de collectivités, notamment ceux des villes de Nice et Marseille, entraînant des conséquences relativement limitées.

## Une offensive en cours

Le groupe de militants pro-russes, dénommé Noname, a poursuivi, le mercredi 1er janvier, sa série d'attaques lancée la veille sur divers sites de collectivités et entreprises françaises. Les effets de ces cyberattaques demeurent principalement mineurs.

## Des cibles diverses

Parmi les victimes des hackers de Noname057(016) ce mercredi figurent le conseil régional du Centre-Val de Loire, la CCI des Hauts-de-France, le portail de la ville de Montpellier, ainsi que les départements de l'Eure et de l'Aude. À 11h30, les sites des deux départements ainsi que celui du ministère de la Justice demeuraient inaccessibles, tout comme le site de la CCI des Hauts-de-France et celui d'Enercoop, une coopérative énergétique française.

## La méthode d'attaque

L'attaque a utilisé le principe du déni de service, qui consiste à submerger un site avec un trop grand nombre de connexions pour le rendre inopérant. Il est à noter que ce type d'attaque ne provoque pas de fuite ni de vol de données.

## Enquête en cours

La veille, plusieurs villes, dont Nice, Tarbes, Pau, Marseille, et Nîmes, ainsi que les départements des Landes et de la Haute-Garonne, avaient également été attaquées. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la DGSI, la Direction générale de la Sécurité intérieure. En 2023, des attaques similaires menées par le collectif Noname avaient déjà temporairement bloqué les sites de l'Assemblée nationale et du Sénat, pour dénoncer le soutien de la France à l'Ukraine.