Les propos du chroniqueur Karim Zeribi contre l'écrivain Boualem Sansal, détenu en Algérie, mettent le feu sur le net. Il faut dire qu'il n'a pas hésité à chargé lourdement le prisonnier alors que de nombreuses voix s'élèvent pour demander sa libération et crier au scandale. Si l’ancien élu ne souhaite pas « qu’il passe 15 ou 20 ans de sa vie en prison », il propose directement à l’Algérie de lui « interdire de rentrer sur son sol » ou même de « le déchoir de sa nationalité ».
Jeudi, l’ancien eurodéputé écologiste Karim Zéribi était sur la radio Beur FM pour dénoncer l’attitude des soutiens de l’écrivain:
"C’est Marine Le Pen qui fait des tweets, c’est Bardella. Tout d’un coup, ils aiment les Franco-Algériens quand ils crachent sur l’Algérie, quand ils diffusent la haine de l’islam, du musulman. Ses défenseurs ne l’aiment pas pour sa plume ni pour sa défense de la liberté. C 'est une instrumentalisation.
Boualem Sansal alimente un fonds de commerce qui est celui de l’extrême droite et d’une partie des pseudos intellectuels réactionnaires. Il faut donc que les gens de paix, les gens positifs, les gens qui veulent se respecter s’unissent contre ces Boualem Sansal, pseudo écrivains islamophobes qui propagent la haine».
Des propos qu'il a confirmé par la suite sur le plateau de Cnews où il est chroniqueur en affirmant :
"Je ne suis pas un défenseur de Boualem Sansal, ses écrits sont islamophobes, ses sorties aussi, il ne combat pas l'islamisme. Ses écrits sont une insulte aux musulmans. Il est également négationniste."
Depuis le nom de Karim Zeribi est un des sujets les plus commentés sur les réseaux sociaux