L'ancien chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche a affirmé que celui-ci correspondait à la définition d'un fasciste.
## Accusations et Réactions
Donald Trump et Kamala Harris se livrent à une guerre de mots. Suite aux mises en garde d'anciens collaborateurs du milliardaire concernant ses tendances potentiellement autoritaires, Trump a réagi en se défendant d’être un "nazi". Lors d'un meeting le 28 octobre, il a dénoncé les propos de Harris, déclarant : "Elle dit que tous ceux qui ne votent pas pour elle sont des nazis. Nous sommes des nazis!" Cependant, il a rapidement précisé : "Je ne suis pas un nazi, je suis le contraire d'un nazi."
## Les Paroles de l'Ancien Collaborateur
Un ancien membre de son cabinet, lors d'une série d'interviews, a jugé que Trump montrait une préférence pour un style de gouvernance autoritaire. Il a également mentionné que l'ex-président avait déclaré qu'Adolf Hitler avait "fait de bonnes choses". Récemment, Trump a intensifié son discours, menaçant de ne pas accepter les résultats d'une éventuelle défaite électorale et envisageant d'utiliser l'armée contre ses adversaires politiques, qualifiés d'"ennemis de l'intérieur".
## Réactions de Kamala Harris
Kamala Harris a rapidement réagi aux déclarations de Trump, affirmant qu'il était "profondément troublant et incroyablement dangereux" d'invoquer Hitler dans le contexte actuel.
## Faits Controversés
Le week-end dernier, lors d'un meeting au Madison Square Garden à New York, une blague raciste du comédien Tony Hinchlcliffe a enflammé la polémique. Ce dernier a décrit Porto Rico comme "une île flottante d'ordures". En réponse, une porte-parole de Trump a précisé que ces propos ne représentent pas l'opinion du président. Dans une vidéo, Harris a alors promis d’apporter "une voie nouvelle et heureuse" pour le territoire.
## Mise en garde pour l'élection à venir
Dans un discours prononcé dans le Michigan, un état crucial pour l'élection, Harris a souligné l'importance de ce scrutin, affirmant que la situation avait évolué depuis 2016 et 2020. Elle a mis en garde contre un Donald Trump "encore plus instable et déséquilibré", avertissant qu'il pourrait rechercher un pouvoir incontrôlé sans aucune opposition.