Dans la ville de Tempe, proche de Phoenix, un local de campagne des démocrates présente des vitres marquées par des impacts de balles. Ces incidents supplémentaires suscitent des craintes concernant la montée des violences politiques alors que s'approche l'élection présidentielle opposant Kamala Harris à Donald Trump.
## Un local visé par la violence
Le QG des démocrates se trouve dans un centre commercial banal, mais des proches ont remarqué six impacts de balles sur les vitres. À l'intérieur, les affiches pour la candidate Kamala Harris se dressent encore, tandis que le bureau a été la cible de tirs à trois reprises récemment, entraînant sa fermeture par crainte de nouvelles violences, comme l'a rapporté un média local. L'endroit est resté intact, avec ses tables et chaises laissées en désordre, témoignant de l'angoisse ambiante.
## Une élection chargée de tensions
Bien que ces tirs n'aient provoqué que des dégâts matériels, ils font renaître des craintes de violences politiques. On se souvient que Donald Trump lui-même avait été la cible de menaces d'assassinat dernièrement. La compétition électorale est marquée par des discours extrêmes, et le résultat de cette échéance, y compris dans un État crucial comme l'Arizona, demeure incertain, ce qui augmente encore la tension politique.
## Des attaques récurrentes
Les attaques contre le local de Tempe ont commencé par des tirs de plombs le 16 septembre, suivis par des balles réelles une semaine plus tard. Selon la police, les derniers tirs se sont produits le 6 octobre. Par ailleurs, des résidents locaux attribuent cette escalade de violence à la colère suscitée par l'élection. Les préoccupations sont partagées, notamment à cause de la proximité d'une garderie et du climat de sécurité troublé.
## L'inquiétude des candidats démocrates
Les équipes démocrates ont opté pour des lieux de travail camouflés, évoque Lauren Kuby, candidate locale pour un siège au Sénat. Elle exprime son anxiété face à la situation, déclarant que le climat de la campagne actuelle est particulièrement violent, conséquence d’un discours politique polarisé. Son sentiment d'impuissance face à cette réalité est palpable.
## Menaces personnelles et climat hostile
Lauren Kuby a reçu des menaces explicites, illustrant la dangerosité de son engagement politique. Celle-ci attribue l'origine de ces menaces à des accusations la qualifiant de « socialiste radicale », provoquées par des publications sur les réseaux sociaux. Sa concurrente républicaine en profite pour la traiter d’extrême, exacerbant ainsi les tensions.
## Un climat de violence croissant
Jon Ryder, dirigeant du Parti démocrate dans le comté, constate avec désolation que la fréquence des menaces ne fait qu'augmenter pendant les périodes électorales. Il se désole également que des membres de son propre parti aient été intimidés pour avoir refusé de céder aux fausse