La honte a désormais un des visages, ce sont ceux des personnes qui ont perturbé la minute de silence en hommage à Philippine, tuée par un OQTF. Un rassemblement en hommage à Philippine a en effet organisé à Vienne, en Isère. Une trentaine de personnes se sont réunies devant le Palais de justice de la ville iséroise, au lendemain des obsèques de la jeune étudiante de l'université Paris-Dauphine, retrouvée morte au bois de Boulogne samedi dernier.
Mais pendant cet hommage, une trentaine de personnes sont venues se positionner à quelques mètres d’eux en chantant «Siamo Tutti Antifascisti», régulièrement utilisé par les militants d’extrême gauche en Fr
«Nous étions une cinquantaine de personnes à nous être rassemblées : de l'UNI, de mon parti mais aussi des habitants de Vienne et alentours, raconte une élue qui manifestait son soutien ) Philippine.
Elle ajoute : "Nous avions imprimé des portraits de Philippine. J'ai fait un mot pour remercier les personnes d'être présentes en solidarité pour Philippine. J'ai exprimé ma pensée pour la famille. Le moment de recueillement a donc été perturbé. J'aurais honte à leur place de m'être levée un samedi matin pour faire ça, s’emporte l’élue. On aurait tous pu être Philippine . Je suis en colère contre l'extrême gauche."
Un des manifestants, qui se revendique comme un militant LFI, justifie sur X l’action :
«Les racistes qui sont venus en Isère pour une manifestation d'instrumentalisation du féminicide de Philippine font flop, écrit Allan Brunon. Souvenons-nous, l'extrême droite est l'ennemie des droits des femmes.»