En France, l'accès à l'éducation des mineurs étrangers isolés reste difficile. Lorsque leur minorité n'est pas reconnue, ils ne sont pas pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance. Dans ce cas-là, ils déposent un recours mais doivent attendre plusieurs mois avant de passer devant le juge des enfants. Pendant ce temps, aucune solution éducative ne leur est proposée et certains se retrouvent à la rue. Pour les aider, l'association @droitalecole les reçoit toute l'année dans une école qui leur est entièrement dédiée.
Par Manon Mella, journaliste à France Inter