Selon Mathilde Panot, Benoît Payan ou Sandrine Rousseau, le président de la République est dans le « déni » depuis la victoire du NFP.
Deux jours après sa victoire (étriquée) aux élections législatives, la gauche continue de discuter pour proposer un Premier ministre et une équipe de gouvernement à Emmanuel Macron. En parallèle, plusieurs de ses dirigeants réclament au président de la République de reconnaître son échec.
Pour cause : la macronie n’est semble-t-il pas pressée d’acter sa défaite et les nouveaux rapports de force nés de la dissolution et des législatives anticipées. « Personne n’a gagné », a estimé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lundi quand François Bayrou affirmait qu’il « n’y a pas de vainqueur », quitte à défier la réalité et le résultat du second tour qui place le Nouveau Front populaire (NFP) devant les autres coalitions.
Le chef de l’État, lui, se mure pour l’instant dans le silence, alors qu’il devait potentiellement s’exprimer juste après les résultats. De quoi mettre les personnalités (toutes tendances confondues) de l’alliance des gauches dans un flou qu’elle lui demande instamment de dissiper.