Quelque 3 000 spectateurs ont assisté au stade Parsemain à un match de charité opposant les légendes de l'OM et de l'AS Monaco. L'occasion pour les supporters et les joueurs de revoir à l'œuvre de vieilles connaissances.
Les week-ends de Pentecôte étaient il n'y a pas si longtemps synonymes de tournois en tous genres. La tradition a tendance à se perdre, mais le stade Parsemain de Fos-sur-Mer a tout de même vibré, ce lundi 21 mai, en fin d'après-midi pour le match des légendes, opposant les anciens de l'Olympique de Marseille et ceux de l'AS Monaco.
Quelques grands noms qui ont porté les couleurs de ces deux institutions du foot français ont répondu à l'invitation de Fos Business Club 1909 et l'Atlanta Sportif. Et le tout pour la bonne cause, car les bénéfices de cette rencontre ont été reversés à l'association La Chrysalide, Martigues et du Golfe de Fos, qui crée et gère des établissements d’accueil et des services à domicile pour l’accompagnement, l’éducation, la formation, le travail et l’hébergement des personnes en situation de handicap mental.
Côté olympien, Basile Boli, Jean-Marc Ferreri, Mamadou Niang, Souleymane Diawara, Fabien Laurenti ou encore Vitorino Hilton ont foulé la pelouse. Du côté monégasque, Gaël Givet, Sébastien Squillaci, Camel Meriem et Ludovic Giuly ont pris part à cette rencontre de charité.
On ne peut pas être et avoir été. Mais chassez le naturel, il revient au galop. Les silhouettes ont beau s'être arrondies, les chevelures avoir blanchi, un compétiteur reste un compétiteur et tous se sont montrés sérieux sans se prendre au sérieux.
Si pour la photo les joueurs se sont positionnés à leur poste de prédilection, le poids des ans et le poids tout court parfois ont fait que le système tactique se résumait à mettre les plus jeunes et plus affûtés devant et les autres derrière.
Qu'à cela ne tienne, le public du stade Parsemain ne boudait pas son plaisir et s'époumonait avec les habituels chants du Vélodrome. Pour l'anecdote les anciens de l'OM se sont imposés 4-2. De quoi, là aussi, nourrir une certaine nostalgie. "Ça fait combien de temps qu'on n'a pas battu Monaco 4-2 ?", interrogeait un spectateur après le coup de sifflet final.