Sihame Assbague est convoquée à son tour par la police pour apologie du terrorisme après des tweets concernant le 7 octobre et la situation à Gaza. Elle se présente comme une journaliste et militante française se réclamant de l'antiracisme politique. Ancienne porte-parole du collectif "Stop le contrôle au faciès", elle est notamment connue pour sa lutte contre "les violences policières". Certaines de ses prises de position et pratiques militantes (comme le choix d'organiser des ateliers de formation en non-mixité en 2016) ont provoqué des polémiques politiques et médiatiques.
Elle a été convoquée pour témoigner devant la police au sujet d'une publication sur la Palestine sur les réseaux sociaux, accusée de diffusion de « propagande terroriste », a-t-elle déclaré.
Sihame Assbague a écrit qu'elle témoignerait dans le cadre d'une enquête préliminaire sur la diffusion de « propagande terroriste » à la suite de ses déclarations.
Elle a déclaré qu'elle n'était ni la première ni la dernière personne à être convoquée pour témoigner pour avoir exprimé son soutien à la Palestine et à la lutte palestinienne.
Pour elle, il ne s'agit de rien d'autre que d'une pressions dans la politique et les médias, soulignant qu'il y a "des personnes qui sont détenues, dont les maisons sont perquisitionnées, qui risquent des peines légales ou des sanctions à l'école, ou qui sont licenciées de leur travail pour les mêmes raisons."