#Mila #Cyberharcèlement #Libertédexpression #Médias
Le cyber-harcèlement de Mila en 2020
"Aujourd’hui, j’ai la haine. Aujourd’hui, j’ai la rage". C'est ce qu'a déclaré Mila, invitée ce 8 avril 2024, sur BFMTV au micro d’Apolline de Malherbe. Venue commenter l’agression de Samara à Montpellier, la jeune femme est revenue sur sa propre affaire de cyber-harcèlement , et son placement sous protection policière , suite à des propos jugés blasphématoires sur l’islam , en 2020.
"On m’a demandé de le dire" à Quotidien
L’affaire Mila avait commencé le 18 janvier 2020, par une vidéo postée sur Instagram. Alors âgée de 16 ans, la jeune femme critiquait l’islam après avoir reçu des insultes lesbophobes et misogynes. Ses paroles lui avaient valu d'être menacée de mort. Quelques jours plus tard, le 3 février 2020, elle s'était rendue sur plateau de l’émission Quotidien , et avait assuré à Yann Barthès qu'elle s’excusait d’avoir été "aussi vulgaire" et d’avoir pu offenser ceux qui "pratiquent leur religion dans la paix".
Le refus de s'excuser
Ce 8 avril 2024, Mila assure qu'elle a été contrainte de faire un mea culpa. Elle explique aujourd'hui à Apolline de Malherbe : "On m’a demandé de le dire avant de passer sur ce plateau". Et de se souvenir : "Tu vas regarder Yann Barthès droit dans les yeux, tu vas lui dire mot pour mot à peu près 'je suis désolée' pour les personnes que j’aurais pu offenser".
La colère persistante
Quatre ans après les faits, Mila a ajouté : "Mais je suis pas désolée (sic), j’ai jamais été désolée d’ailleurs. J’ai récidivé sur les réseaux. J’en ai jamais eu rien à faire, j’ai recommencé. J’ai montré justement que cet acharnement que j’ai eu à mon encontre, que les menaces, le lynchage, le fait d’avoir sali mon image, ça a produit l’effet inverse. Aujourd’hui j’ai la haine, aujourd’hui j’ai la rage. J’ai jamais cessé d’affirmer mes prises de position, j’ai développé mon libre arbitre, mon esprit critique"
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