Le président russe Vladimir Poutine a reconnu lundi pour la première fois que l'attentat près de Moscou, revendiqué il y a trois jours par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), avait été commis par des "islamistes radicaux", tout en continuant à sous-entendre un lien avec l'Ukraine. Kiev et les Occidentaux ont vigoureusement démenti toute relation entre les autorités ukrainiennes et les auteurs de cette attaque qui, selon un nouveau bilan annoncé lundi soir, a fait au moins 139 morts et 182 blessés.