Selon ces associations, une centaine de migrants, principalement des mineurs non accompagnés, ont été évacués, mercredi 20 mars au matin, d’un campement installé dans le 12e arrondissement de Paris, en vertu d’un arrêté préfectoral évoquant tout particulièrement un risque important en matière de sécurité.
L’arrêté préfectoral pris mardi considère que, depuis l’implantation de ces migrants en octobre dans le tunnel au bout de la rue Villiot et aux abords, leur présence s’est intensifiée. Ces tentes « entravent non seulement la circulation des piétons et autres véhicules non motorisés, mais présentent un risque important en matière de sécurité des personnes, dans la mesure où, en cas de crue de la Seine, les occupants pourraient se retrouver piégés par les eaux et se noyer », justifie l’arrêté. Il existe, par ailleurs, « un risque d’incendie accidentel », poursuit-il.
Depuis plusieurs mois, des associations dénoncent un « nettoyage social » de la région francilienne, progressivement vidée, selon elles, en vue des Jeux olympiques 2024 (du 26 juillet au 11 août), de ses populations les plus précaires vivant à la rue.