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Des sifflements et des critiques lors de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite
L'Arabie saoudite a investi des centaines de millions d'euros pour développer le football dans le pays et améliorer son image. Le championnat saoudien attire maintenant de nombreuses stars et accueille des compétitions européennes. Cela inclut la Supercoupe d'Espagne, qui a déménagé en Arabie saoudite depuis 2020. Hier soir, le match opposant le Real Madrid à l'Atlético de Madrid a été un véritable spectacle. Cependant, malgré trois années de présence régulière, l'Espagne reste encore surprise par certaines pratiques et la polémique fait rage suite aux événements de la veille.
Sifflements pendant la minute de silence et critiques envers Toni Kroos
Le premier point de friction a été les sifflements entendus lors de la minute de silence en hommage à Franz Beckenbauer, avant le coup d'envoi. Pourquoi le stade KSU de Riyad a-t-il réagi ainsi à cet instant ? Beckenbauer n'avait exprimé aucune opinion négative sur l'Arabie saoudite ni sur sa stratégie de recrutement. Même en Allemagne, on ne comprend pas cette réaction. Peut-être que le seul tort de Beckenbauer était d'être allemand, comme Toni Kroos qui a été conspué tout au long du match. En effet, le milieu de terrain du Real Madrid avait critiqué le royaume saoudien ainsi que les joueurs qui choisissent de rejoindre ce pays en pleine force de l'âge.
Différences de traitement et critiques envers l'Arabie saoudite
Les critiques ne se sont pas limitées aux joueurs. La presse espagnole a également pointé du doigt certaines différences de traitement, en particulier à l'égard des femmes. La célèbre journaliste Helena Condis a partagé son expérience à l'hôtel où elle séjournait. Elle a exprimé sa colère en déclarant : "Je suis un peu en colère. À l'hôtel, j'ai demandé si je pouvais aller à la salle de sport et on m'a dit que les femmes ne pouvaient y accéder qu'entre 6 heures et 8 heures du matin. Or, je me couche à 4 heures du matin, ce qui signifie que je dormais à peine deux heures pour pouvoir m'entraîner. Ils m'ont dit 'non, non, ce sont les règles'. Ils m'ont proposé d'ouvrir une petite pièce de deux mètres carrés, sans poids ni équipement, juste un espace pour que je puisse m'entraîner seule. Un pays qui se prétend ouvert sur le monde... et pourtant, dans un hôtel international, on me confine dans un petit espace car je ne peux pas m'entraîner avec mes collègues, avec qui je