Après des jours d’hésitation et de tension, c’est un accord jugé historique. Mercredi 13 décembre, les pays du monde entier ont approuvé un compromis inédit. Pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat des Nations unies, le texte appelle à abandonner progressivement les énergies fossiles, responsables à 80 % du réchauffement climatique. Il invite également les Etats à tripler la production d’énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici à 2030.
Salué par la France et l’Union européenne, ce compromis laisse néanmoins une large marge de manœuvre aux Etats qui sont « invités » à participer à « l’effort mondial », chacun à leur manière.