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Stéphane Bern évoque sa vie intime et son homosexualité

Invité sur le plateau de l'émission "Quelle époque !" ce samedi 25 novembre 2023, Stéphane Bern a décidé d'aborder sans tabou sa vie intime et son homosexualité. Léa Salamé, l'animatrice, lui a posé la question de savoir s'il était plus facile pour lui d'assumer son orientation sexuelle à l'âge de 60 ans. Sans hésitation, Stéphane Bern a répondu avec conviction : "Ah oui, totalement. Surtout lorsque l'on a la chance de vivre avec un homme magnifique. Il a tout pour lui, c'est quelqu'un de profondément gentil et de bien", a-t-il déclaré, n'oubliant pas de mentionner son compagnon Yori Bailleres.

Une évolution depuis sa jeunesse

Stéphane Bern a confié sur le plateau de l'émission que son rapport à son homosexualité n'était pas le même lorsqu'il était plus jeune. En effet, il a révélé une phrase terrible que sa mère lui avait lancée il y a plusieurs décennies : "Un jour, elle m'a dit : 'Je préfère te savoir mort plutôt qu'homosexuel'. Je lui ai répondu que ça allait être difficile. C'est une situation difficile, c'est pour ça que je me suis battu", a-t-il partagé.

Des épreuves personnelles et le soutien de l'artiste Eddy de Pretto

Sur le plateau, Stéphane Bern a également évoqué sa découverte de l'artiste Eddy de Pretto et l'importance de sa musique dans son parcours personnel. Il a expliqué qu'il avait vécu des épreuves auxquelles les gens ne s'imaginent pas : "On ne sait pas ce qu'on peut vivre dans le cadre familial et au-delà... Des personnes vous font subir des choses… Je me souviens d'un jour où j'étais dans un château en train de faire une interview et l'homme m'a apporté tous les livres de Roger Peyrefitte, en me disant 'C'est bon pour les pédés'...", a-t-il partagé.

Le pardon envers sa mère et son engagement

Malgré les mots durs prononcés par sa mère, Stéphane Bern a fait savoir sur le plateau qu'il avait réussi à lui pardonner : "On dit souvent des bêtises. J'ai tout pardonné à mes parents. Ils m'ont offert une bonne éducation, je les ai aimés. On aime toujours son bourreau. Parler de ses parents est difficile, mais ma mère était une femme qui a beaucoup souffert. Elle était malade. J'ai perdu ma mère à l'âge de 53 ans, elle était très jeune. Elle me disait 'Tu ne serais pas un peu gay, toi ?' Elle savait. Les mères savent", a-t-il conclu, précisant qu'il souhaitait maintenant se battre pour les homosexuels qui ont eu moins de chance que l