C’était le plus grand hôpital de la bande de Gaza, c’est aujourd’hui une « zone de mort », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’agence des Nations unies a annoncé y avoir mené une mission samedi 18 novembre, lors de laquelle elle a pu se rendre compte de l’état du bâtiment, visé par une opération militaire israélienne depuis la semaine dernière. Elle a également confirmé que plusieurs centaines de Palestiniens avaient pris la fuite.
Ces colonnes de déplacés, de médecins, de malades et de blessés, certains amputés, d’autres très faibles, ont pris la direction de la route Salah Al-Din, qui mène vers le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne assure qu’elle n’a donné aucun ordre d’évacuation, mais qu’elle a « répondu à une requête » du directeur de l’hôpital. Elle a ouvert, samedi, un corridor menant vers cette route.
Selon l’OMS, il restait samedi dans l’hôpital plus de 250 patients et vingt-cinq soignants. Coupé d’eau, de nourriture et d’électricité, ils sont désormais livrés à eux-mêmes. Une trentaine de bébés prématurés ont été évacués ce dimanche.