Le mot est désormais employé par la présidence française. Emmanuel Macron a appelé à un « cessez-le-feu » dans le conflit qui oppose Israël et le Hamas lors de la conférence humanitaire pour Gaza organisée ce jeudi 9 novembre à Paris, à l’initiative du chef de l’État.
L’emploi du terme « cessez-le-feu » par le président de la République n’est pas anodin, alors que Paris réclamait jusqu’alors une « trêve humanitaire ». « Le Hamas ne va probablement pas libérer des otages alors que l’opération se poursuit dans les conditions actuelles. Donc la pause humanitaire, nous semble-t-il, est aussi importante pour obtenir la libération des otages », indiquait la veille l’entourage d’Emmanuel Macron, alors que le Premier ministre israélien Netanyahu a de nouveau exclu mercredi tout cessez-le-feu sans la libération des otages.