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La réaction de Rachid Zeroual suite aux incidents lors du match OM-OL en Ligue 1

Plus d'une semaine après les incidents qui ont entraîné le report du match entre l'OM et l'OL, Rachid Zeroual a pris la parole pour exprimer sa consternation. Au micro de RMC Sport, il a déclaré qu'il était logique qu'une enquête soit en cours. Il a souligné que de tels événements étaient heureusement rares, contredisant ainsi l'idée selon laquelle l'OM accueillerait systématiquement ses adversaires de cette manière. Il a vivement condamné l'attaque du bus des joueurs et l'état dans lequel se trouvait l'entraîneur, affirmant qu'il n'avait jamais vu cela de sa vie. Il a évoqué une montée de violence autour des stades, y compris des agressions de supporters marseillais lambda, et a exprimé sa surprise face à cette situation.

Des extrémistes camouflés parmi les supporters

Selon Rachid Zeroual, il s'agit moins de supporters indépendants que d'extrémistes. Il les a qualifiés de "fadas", des individus qui se fondent dans les tribunes et qui peuvent appartenir ou non à un groupe de supporters. Il a révélé qu'ils choisissent soigneusement leur groupe, évitant le noyau des associations de supporters et restant discrets pour ne pas être vus à la télévision, afin que personne ne puisse afficher leur nom ou leur visage. Il a critiqué les autorités pour avoir trop ciblé les groupes de supporters, négligeant leur rôle essentiel. Il a déploré que ces cas isolés et ce défouloir aient abouti à cette situation inacceptable. Il a partagé son expérience personnelle en tant que jeune supporter de l'OM, venu au stade par amour du club, soulignant qu'il y avait alors une variété de personnes dans les tribunes, mais qu'il a combattu la violence pendant longtemps, bien que beaucoup semblent l'avoir oublié.

Les supporters et la lutte contre la violence

Rachid Zeroual a également voulu rappeler le rôle important des supporters dans le football, soulignant que sa famille l'a emmené au stade lorsqu'il était enfant par amour pour l'OM. Il a expliqué qu'ils étaient présents par passion uniquement. Cependant, il a ensuite découvert l'existence d'une tribune où il y avait toutes sortes de comportements, qui risquait de virer vers la violence, comme le kop Boulogne au Parc des Princes à Paris. Il a ainsi déclaré qu'il a lutté contre la violence pendant longtemps, même si cela semble avoir été oublié par beaucoup de gens.

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