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Retrouvailles et souvenirs sur le plateau de télévision
Ce mercredi 1er novembre, lors de l'émission C à Vous diffusée sur France 5, Benoît Magimel s'est retrouvé assis aux côtés de son ex-compagne, Juliette Binoche, avec qui il partage la parentalité de leur fille, Hana. Une occasion parfaite pour les deux acteurs de parler de leur deuxième film en commun, "La Passion de Dodin Bouffant", qui marque leurs retrouvailles cinématographiques 24 ans après "Les Enfants du siècle". Mais ce n'est pas tout, Benoît Magimel a également profité de cette entrevue pour évoquer ses souvenirs en tant qu'enfant star.
La sensibilité envers les jeunes acteurs
Ayant décroché son premier rôle au cinéma à l'âge de 13 ans en 1988, Benoît Magimel témoigne aujourd'hui d'une grande sensibilité envers les enfants qu'il rencontre sur les plateaux de tournage. Il sait combien l'exposition à un jeune âge peut avoir des conséquences importantes. Lors de son échange avec Anne-Élisabeth Lemoine, il a exprimé son point de vue concernant la carrière des enfants devenus adultes : "C’est vous et votre chance, parce qu’un physique ça peut changer. Vous êtes beau et vous avez une bonne bouille, mais tout d’un coup, je veux pas dire que vous avez une sale gueule, mais votre physique ne va pas dans ce que les gens attendent. C’est très dur…"
La chance et la longévité dans la carrière d'acteur
Selon Benoît Magimel, réussir à construire une carrière sur la durée relève également d'un coup de chance. À 49 ans, l'acteur, triple lauréat des César, affirme : "Les mômes il faut y faire attention sur les tournages : parce que tout le monde les aime, tout le monde les encense, ils découvrent un autre univers avec des adultes qui les écoutent, puis quand ça s’arrête c’est brutal, donc s’ils ne sont pas armés pour ça, ça leur fait de la peine". Il met ainsi en lumière les difficultés auxquelles les jeunes acteurs peuvent être confrontés une fois leur expérience terminée.
Le désenchantement de l'enfant star
Personnellement, Benoît Magimel garde en mémoire un moment de grande déception lorsqu'il était enfant. À la fin des années 80, il se souvient : "Moi je vous rappelle des César, il y a toute l’équipe de Chatiliez (Etienne, réalisateur de 'La vie est un long fleuve tranquille', le premier film de Benoît Magimel, ndlr), et j’étais devant mon poste de télé, et je me disais 'putain les enfoirés, ils m’ont pas invité quoi !' J’avais un peu les