Le meurtrier de Lola identifié et motivé par la vengeance

Le 14 octobre 2022, le corps sans vie de la petite Lola a été découvert dans une malle en bas d'une résidence située dans le 19ᵉ arrondissement de Paris. Très rapidement, le meurtrier de la fillette âgée de 10 ans a été identifié. Il s'agit de Dahbia, une jeune femme qui vivait dans le même immeuble que la victime et qui aurait agi par vengeance.

Le père de Lola se confie un an après les faits

Un an après cette tragédie, Johan Daviet, le père de Lola, s'est livré lors d'une interview dans l'émission "Sept à Huit" sur TF1. Dévasté, le père de famille a révélé avoir sombré dans l'alcoolisme depuis la mort de sa fille et être retourné vivre chez sa mère. Il a déclaré : "En réalité, la présumée coupable n'a pas seulement pris la vie de ma fille, mais celle d'une famille entière." Johan a également avoué avoir perdu son travail et son logement, étant donné qu'il était concierge dans le même immeuble où s'est produit le drame. "Imaginez-vous retourner travailler là où votre fille a été assassinée ?"

Les appréhensions du père de Lola à l'approche du procès

Ce mardi 24 octobre 2023, Cyril Hanouna a abordé ce témoignage bouleversant lors de l'émission "Touche pas à mon poste". Michel Mary, spécialiste des faits divers et invité sur le plateau, a expliqué que le père de Lola craint l'arrivée du procès, notamment en raison de la possible plaidoirie de la présumée coupable en invoquant la folie. Selon les informations de RTL, Dahbia B. serait actuellement internée en psychiatrie dans le Val-de-Marne, principalement en raison de son comportement violent envers les surveillants, allant jusqu'à se cogner la tête contre les murs lorsqu'elle était détenue à Fresnes.

La polémique autour de la protection de la présumée coupable

Entendant ces détails, Danielle Moreau a réagi avec émotion : "Excusez-moi, mais je ne peux pas accepter ça... Pourquoi devons-nous la protéger ? Allons-nous payer pour la protéger durant des années ?" Michel Mary a alors apporté des éléments de réponse importants : "L'idée est qu'elle arrive vivante au procès. Si elle se suicide en prison, nous aurons tout perdu. Ce n'est pas nécessairement un affront envers la famille des victimes de la placer dans une unité médicale afin de prévenir un suicide."

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