Elizabeth II affaiblie : la reine d'Angleterre prête à abdiquer ? Un expert royal...
Comme Kylian MBappé, la reine Elizabeth II refuse qu'on lui parle de son âge ! C'est pourquoi elle a refusé le prix d'Oldie of the year (ancien de l'année) que voulait lui remettre le magazine britannique éponyme en prévision de son jubilé de platine. Non sans humour, la souveraine de 95 ans a fait savoir par le biais de son secrétaire privé adjoint qu'elle ne pensait pas répondre aux critères de sélection : "Sa Majesté pense qu'on a l'âge que l'on ressent, en conséquence la Reine ne pense pas qu’elle satisfait les critères pertinents pour pouvoir accepter et, espère que vous trouverez un récipiendaire plus digne."Mais la reine Elizabeth II a beau fermer les yeux sur son âge, ce n'est pas le cas de son corps, qui commence à montrer des signes de faiblesse. A tel point qu'il y a un peu plus d'un mois, ses médecins lui ont conseillé de lever le pied. Depuis, la souveraine n'exerce ses fonctions qu'à mi-temps et principalement par visioconférence. Cela avait été le cas le 1er novembre dernier, où elle avait fait une apparition virtuelle à Glasgow dans le cadre de la Conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP26).Peu après, l'état de la maman de Charles, Andrew, Anne et Edward s'était dégradé. Le 14 novembre, souffrant d'un mal de dos, elle avait été contrainte "à son grand regret" de renoncer à son déplacement à Londres pour assister à la cérémonie du dimanche du Souvenir. De quoi faire craindre le pire à ses sujets britanniques, dont certains se demandent si elle ne va pas bientôt abdiquer pour laisser le trône à son fils aîné. Une issue que n'envisage pas une seule seconde Jean des Cars, auteur de nombreux ouvrages sur les têtes couronnées. Comme il l'explique dans les colonnes du Parisien, "l'abdication est inenvisageable" pour la reine car "la mission dont elle est investie est, pour elle, d'essence divine. Seule la mort pourra l'en délivrer".D'autre part, la reine Elizabeth II est selon lui profondément imprégnée par l'abdication de son oncle Edouard VIII, le 10 décembre 1936, qui avait mené au couronnement de son père, le roi George VI. Un "séisme dans sa vie familiale" qui l'aurait convaincue de ne jamais reproduire l'expérience. Depuis, l'idée d'une abdication serait "synonyme de cauchemar" et "un tabou absolu à Buckingham".