Confinement : cette décision d'Emmanuel Macron que Jean Castex n'avait pas vue venir
Emmanuel Macron a tranché : en l'état, la France n'a pas besoin de se confiner une troisième fois. Une décision qui a surpris, dans les médias, mais aussi au sein même du gouvernement, jusqu'au Premier ministre, "étonné" par la décision du président de la République.C'était le rebondissement de la fin de semaine, celui que plus personne n'attendait : le gouvernement a décidé de ne pas reconfiner le pays. "Nous pouvons encore nous donner une chance d'éviter le confinement", déclarait, vendredi 29 janvier, Jean Castex, lors d'une conférence de presse organisée à la hâte après un dernier conseil de défense. Plutôt que mettre la France sous cloche, l'exécutif a décidé de renforcer les mesures liées au couvre-feu, et a pris de court l'opinion, qui s'attendait à l'annonce d'un nouveau confinement depuis une semaine.Même les dernières sorties médiatiques des membres du gouvernement laissaient peu d'espoirs. "Des décisions seront prises", avait tonné le Premier ministre, tandis que Gabriel Attal et Olivier Véran admettaient, l'un après l'autre, que le couvre-feu n'était plus suffisant à enrayer la vague épidémique. Sauf que, finalement, Emmanuel Macron a pris tout le monde à contre-pied. "Le président essaie de retenir au maximum les décisions pour laisser de l’oxygène au pays, il ne veut pas céder à la panique et encore moins aux injections", expliquait un proche au Parisien, peu après la mise en place du couvre-feu renforcée. La décision d'Emmanuel Macron a surpris tout le monde. Vraiment tout le monde. Peu avant vendredi, Jean Castex décrit en privé et lors de réunions une situation "apocalyptique", selon Le Figaro de ce lundi 1er février. Le Premier ministre est prêt à annoncer le troisième confinement. Durant le conseil de Défense, Jérôme Salomon et Olivier Véran poussent en faveur du reconfinement. Sauf qu'Emmanuel Macron tranche finalement pour un couvre-feu renforcé. Une décision qui provoque "l'étonnement" de Jean Castex, selon Le Figaro.Un membre du gouvernement, dans l'anonymat, confirme, mais relativise : "Jean Castex a été surpris, certes. Mais avant d'aller devant les caméras, une chose est sûre, il était convaincu". Malgré cette conviction, le Premier ministre a rappelé que les "prochains jours" seront décisifs. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts...