ministre russe a joué un rôle diplomatique colossal quant à l’adhésion de l’Éthiopie
Ministère public de la Confédération renvoie Khaled Nezzar
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a joué un rôle diplomatique colossal quant à l’adhésion de l’Éthiopie au sein des pays des Brics. C’est ce qu’a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, lors de l’émission Evening with Vladimir Soloviov sur la chaîne de télévision Rossiya 1.
« Oui, je peux le confirmer. En effet, c’est exact. Sergueï Lavrov a joué un rôle diplomatique colossal pour que l’Éthiopie devienne un membre à part entière des Brics », a-t-elle affirmé en réponse à une question.
Le 15e sommet des Brics a eu lieu du 22 au 24 août à Johannesburg sous la présidence de l’Afrique du Sud. Il s’agissait de la plus grande réunion de chefs d’État et de gouvernement des pays du Sud de ces dernières années. Les dirigeants de 54 pays africains figuraient parmi les invités. Les participants au sommet ont décidé que l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran rejoindraient le groupe à partir du 1er janvier 2024. Une nouvelle liste de membres potentiels sera préparée pour le prochain sommet.
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Le Ministère public de la Confédération renvoie Khaled Nezzar, l’ancien ministre algérien de la Défense, devant le Tribunal pénal fédéral pour infractions au droit international humanitaire
Le général Khaled Nezzar, en 2002, à Paris. .
Le prévenu, Khaled Nezzar, à la tête de l’armée et des services secrets au début des années 1990 lors de la guerre civile algérienne, est soupçonné d’avoir approuvé, coordonné et encouragé des tortures et autres actes cruels, inhumains ou humiliants, des violations de l’intégrité physique et psychique, des détentions et condamnations arbitraires ainsi que des exécutions extrajudiciaires, écrit le Ministère public de la Confédération (MPC) dans un communiqué.
Selon l’acte d’accusation, le MPC fait valoir que Khaled Nezzar, en tant que personne influente en Algérie en sa qualité de ministre de la Défense et membre du Haut comité d’Etat, a placé des personnes de confiance à des positions clés et créé sciemment et délibérément des structures visant à exterminer l’opposition islamiste, conformément à son plan d’action. S’en sont suivis des crimes de guerre et une persécution généralisée et systématique des civils accusés de sympathiser avec les opposants.
Le MPC a notamment documenté onze états de fait survenus entre 1992 et 1994. Les victimes présumées ont subi des tortures, avec de l’eau ou des électrochocs, et autres traitements cruels, inhumains ou humiliants ainsi que des violations de l’intégrité physique et psychique. L’accusation indique que le prévenu a sciemment et délibérément approuvé ces