Les œuvres crées par l'intelligence artificielle ne bénéficient pas du copyright, selon une juge américaine.
La juge fédérale Beryl Howell a tranché dans une affaire opposant le Copyright Office à Stephen Thaler, le créateur de DABUS ou Creativity Machine.
Le tribunal a décidé de ne pas considérer Stephen Thaler comme le co-auteur d'une image réalisée à l'aide de l'Intelligence artificielle (IA).
L'acte de création humain — et la meilleure manière d'encourager les individus à investir du temps dans cet acte, faisant ainsi progresser la science et les arts — est au cœur de la doctrine du copyright américain depuis sa naissance, Beryl Howell, juge fédérale, via Rolling Stones.
Les entités non humaines n'ont pas besoin de cette incitation que représentent les droits exclusifs sur une création, et le copyright n'a pas été pensé pour elles, Beryl Howell, juge fédérale, via Rolling Stones.
L'avocat de l'ingénieur s'oppose à cette décision
et explique que les droits d'auteur devraient
défendre son client.
Selon notre analyse, la loi sur le copyright est claire : elle doit servir le public américain, et ce public profite d'une incitation à la génération et à la dissémination des œuvres, peu importe la manière dont ces dernières sont réalisées, Ryan Abbott, avocat de Stephen Thaler.
L'utilisation de l'IA dans la création et la production artistique continue de faire débat dans l'industrie.
En juillet 2023, l'Authors Guild a publié une lettre ouverte cosignée par plus de 10 000 personnes indiquant les engagements à prendre pour contrôler l'utilisation de l'IA.
Le syndicat demande une rémunération lorsque l'œuvre d'un auteur est utilisée par IA mais également lorsque celle-ci imite son style