Depuis la regrettée disparition d'Émile le 8 juillet dernier, une tragédie qui a échappé à l'attention vigilante de ses grands-parents, la famille du jeune garçon n'a pas émis la moindre déclaration. Ce silence a été pointé du doigt par de nombreux résidents, suscitant des soupçons envers les proches de l'enfant âgé de deux ans. Toutefois, d'autres sont en mesure de comprendre la posture adoptée par la famille d'Émile. « On leur reproche de ne pas agir avec agitation, Les enquêteurs ainsi que le préfet leur ont recommandé de s'abstenir de tout commentaire envers la presse. Leur intention est d'éviter de perturber le déroulement des investigations », souligne un citoyen.
En effet, le mutisme observé au sein de l'entourage du jeune garçon répond à une stratégie délibérée mise en place par les enquêteurs. « En relâchant la pression médiatique, un individu coupable d'une infraction pourrait éprouver un sentiment accru de confiance et ainsi commettre une erreur minime qui finirait par le trahir », explique un expert spécialisé dans ce genre d'enquêtes. Toutefois, il reste à déterminer si cette approche portera ses fruits... L'expert poursuit en soulignant : « Si les enquêteurs explorent certaines pistes, notamment en plaçant des suspects sous écoute, les proches révéleront moins de détails, ce qui compliquera davantage l'ajustement du comportement de l'auteur du crime ». Cette déclaration n'est pas passée inaperçue.
En effet, ce spécialiste a fait usage du terme « meurtrier ». Cependant, il convient de noter que cette utilisation ne confirme pas nécessairement le décès du jeune garçon âgé de deux ans. À ce jour, aucune piste n'a été écartée par les enquêteurs. Des hypothèses diverses, telles qu'un accident routier, un règlement de compte ou même un enlèvement, ont été examinées, mais aucune voie n'est privilégiée. Depuis un mois et demi, le petit garçon demeure introuvable, une situation qui accroît les tensions dans le village du Vernet, où les habitants cherchent à identifier un éventuel responsable. En réponse à cela, de nombreux résidents prennent soin de se procurer un alibi afin de ne pas éveiller les soupçons à leur encontre.