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Réalisé avec Dorico 5.0.10, NotePerformer 4, Spitfire BBCSO Pro, EastWest Hollywood Orchestral et Cinesamples Cinestrings Solo.
La première symphonie de Beethoven, comme la plupart des symphonies classiques, comprend quatre mouvements et son exécution dure un peu moins d'une demi-heure.
00:00 Adagio molto - Allegro con brio
08:05 Andante cantabile con moto
15:16 Menuetto (Allegro molto e vivace)
18:36 Adagio - Allegro molto e vivace
La symphonie en ut majeur opus 21 du compositeur allemand Ludwig van Beethoven est la première de ses neuf symphonies. Elle a été composée en 1799 – 18001 et créée le 2 avril 1800 au Burgtheater à Vienne, pour la première grande « académie » musicale du compositeur. Publiée à la fin de l’année 1801 chez Hoffmeister à Leipzig, elle est dédiée au baron Van Swieten, mélomane, ami de Wolfgang Amadeus Mozart et de Joseph Haydn, et l'un des premiers protecteurs de Beethoven à Vienne.
Bien reçue par le public, l'œuvre fut cependant critiquée pour son aspect novateur : importance des cuivres, ouverture ne débutant pas par la tonalité principale, nombreuses modulations, troisième mouvement (faussement intitulé Menuetto) trop rapide, etc., malgré une structure très classique.
Beethoven livre sa première symphonie en pleine maturité, il a trente ans et a déjà produit quelques chefs-d'œuvre (concertos, sonates pour piano, trios et quatuors). Si la Symphonie no 1 est composée entre 1799 et 1800, Ludwig Van Beethoven commence à travailler à une symphonie en ut majeur dès 1795, avant de l'abandonner en 1796. Ancien élève de Joseph Haydn et admirateur de Mozart, il reste encore marqué à cette époque par leur influence dans l'écriture de sa première symphonie, comme dans celle de sa deuxième, qui, tout en restant proches de l'esthétique classique de la fin du xviiie siècle, comportent néanmoins un souffle nouveau, pour ainsi dire "révolutionnaire", qui s'affirmera de manière éclatante à partir de sa troisième symphonie, la Symphonie Héroïque.
Dès sa Première Symphonie, Beethoven stabilise définitivement le nombre des bois et des cuivres ainsi que la présence des timbales, qui n'avaient cessé de fluctuer dans les symphonies de Mozart, y compris dans ses toutes dernières ; en effet, chez Mozart les clarinettes sont souvent absentes (par exemple, symphonies no 38 et 41), les flûtes parfois au nombre de deux, parfois réduites à une seule (symphonie no 39), et parfois absentes (par ex. symphonies no 30, no 34 et no 36) ; quand il prévoit des clarinettes, ce sont les hautbois qui sont alors absents (par ex. symphonie no 40). Les cuivres fluctuent également dans les symphonies de Mozart, où les trompettes, par exemple, sont absentes des symphonies no 30, no 33, no 40 ; sa symphonie no 29 ne comporte que deux hautbois, pour les bois, et que deux cors pour les