Si les refus d’obtempérer ont augmenté ces trente dernières années, pour atteindre 27 000 aujourd’hui, la hausse des tirs mortels de policiers est, elle, « beaucoup plus importante », avec cinq à douze morts par an depuis 2017 contre un à cinq avant, pointe Jacques de Maillard, directeur du CESDIP (Centre de recherches sociologique sur le droit et les institutions pénales). En cause selon cet expert des questions de police : le changement de cadre légal qui encadre ces tirs, mais aussi une formation et un contrôle des policiers très en retard comparé à d’autres pays européens. Ecoutez son analyse.
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