Les débats récents sur la retraite ne laissent aucun doute sur l'importance que nous accordons, dans la France contemporaine, au repos. Que le repos soit l'objet d'un désir n'est toutefois pas un phénomène nouveau en soi : dès les années 1870, s'est développée « la dénonciation des méfaits de l'épuisement, des risques, du surmenage, de la fatigue nerveuse et cérébrale ainsi que la revendication d'un repos capable d'endiguer la prolifération de ces méfaits physiologiques et psychologiques. [...]