Faute de place à l'école ou en institut médico-éducatif (IME), des mères de famille et des professionnels tirent la sonnette d'alarme, telle que Samia, maman de deux enfants autistes Aya et Samir. Aya est déscolarisée depuis un an. Sans école, donc, ni structure d’accueil. Sa demande d’inscription en IME court depuis 5 ans. Sa mère, ingénieure en biologie moléculaire, qui a mis sa carrière entre parenthèses depuis les 18 mois de sa fille, se retrouve à gérer un « IME à la maison » : « Je suis l’infirmière de Aya, je suis la puéricultrice de Aya, je suis l’éducatrice de Aya, mais aussi la secrétaire, celle qui recrute… ».
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