Une centaine de marins-pompiers appuyés par des chiens et des robots travaillent toujours d'arrache pied sur les décombres des immeubles effondrés rue Tivoli (5e). Selon l'adjoint au maire de Marseille Patrick Amico, "il y a quatre à six personnes dont on est toujours sans nouvelles, ça ne veut pas dire qu'elles sont sous les décombres, mais on n'arrive pas à les joindre".
De la fumée s'échappe toujours du site, compliquant le travail des pompiers et surtout des chiens spécialisés dans la recherche de personnes. "On n'a pas exactement identifié ce qui brûle encore", explique le capitaine de frégate Guy, commandant des opérations de secours menées par le Bataillon des marins-pompiers de Marseille, qui se livrent à un contre la montre pour tenter de retrouver d'éventuels survivants. "On est sur une opération de longue durée. Mais il faut travailler graduellement, sur chaque tas de gravats pour s'assurer qu'il n'y a pas de victime dessous, avant de l'évacuer avec une grue, et d'inspecter le suivant".
Des reconnaissances effectuées dans des conditions particulièrement risquées. "Il est certains que d'autres immeubles de l'îlot ont été touchés, des fissures ont été repérées", relève Patrick Amico. "Il y a un risque d'éboulement identifié des bâtiments mitoyens", confirme l'officier, dont les équipes ont déployés tous les moyens techniques disponibles, notamment des drones pour inspecter les zones les plus difficiles d'accès. "Ce sont les mêmes outils que l'on a employés sur le tremblement de terre en Turquie, mais en l'état, les reconnaissances sont essentiellement visuelles. On est sur des opérations qui vont durer plusieurs jours."