« Ma mère et ma sœur sont toujours sous les décombres », s’emporte Didem Celik, rescapée des séismes du 6 février, face à son immeuble démoli, à Iskenderun, dans l’ouest de la Turquie. Désemparée face aux démolitions et à la difficulté de recevoir de l’aide, elle affirme, agacée, ne plus « rien attendre de rien, ni même du gouvernement » turc.
Alors que l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise, l’heure est, pour certains, passée au deuil et à l’organisation des funérailles des victimes. Certains survivants sont les seuls de leur famille, comme l’explique Abdelazeem Ibrahim, qui vient en aide à ces personnes « émotionnellement instables ». Quant à l’avenir, il est pavé d’incertitudes. Un rescapé, abrité dans un camp de fortune de Kirikhan, s’inquiète de ce que le futur réserve à son pays, après que des « villes entières ont été rasées ».