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Les services publics ont atteint "une ventilation", accuse le chef officiel de l'opposition Marc Tanguay. Cette lecture est "exagérée", répond le Premier ministre, François Legault. Stéphane Rolland la presse canadienne Ces premiers échanges ont marqué mardi le début de la reprise des travaux à l'Assemblée nationale. M. Tanguay a consacré sa première question à l'accès aux services publics. "Le gouvernement est à sa cinquième année et partout au Québec, les citoyens n'ont pas les services essentiels auxquels ils ont droit, en particulier santé où le réseau se trouve à plusieurs endroits deLe point de rupture, dénonce le chef par l'Interrim du Parti libéral du Québec . Dans les hôpitaux, les infirmières sont épuisées et ils ont sonné l'alarme. » Le Premier ministre rétorque que le chef de l'opposition "exagère". "Lorsque le chef de l'opposition dit que tous les services sont mauvais partout, je pense qu'il exagère un peu. Il y a une crise du réseau de santé, comme partout ailleurs dans leMonde, mais quand nous regardons les résultats, par exemple, dans l'éducation, nous voyons que le Québec est toujours parmi les meilleurs des tests PISA [Formonitoring du programme international des étudiants internationaux]. »» M. Legault a invité M. Tanguay "à lire un peu ce qui se passe la presse internationale, pour voir ce qui se passe dans d'autres provinces, d'autres pays. Il se rendra compte que la situation n'est pas pire que d'ailleurs.» »» Le chef de l'opposition officielle a plaisanté en demandant au Premier ministre si les infirmières qui critiquent la situation sur le terrain devraient "souscrire aux publications internationales auxquelles le Premier ministre fait référence". Legault a reconnu que la situation n'était pas acceptable et qu'il y avait "encore beaucoup de travail à faire" pour améliorer l'accès aux services de santé. La rareté de la main-d'œuvre complique cependant la tâche, soutient-il. Pour question suivante, le porte-parole officiel l'opposition de la santé, André Fortin, a calmé le ministre Santé, Christian Dubé, lors des délais d'attente en chirurgie pour les patients cancéreux. "Le problème est qu'il ne s'améliore pas.» »» Dubé dit plutôt la situation est "stabilisée" et que les mesures d'urgence ont obligé de reporter les chirurgies.avait.Il est certain lorsque cela sera terminé, nous pourrons agir encore plus sur nos chirurgies tardives.