Marseille, Paris, Grenoble… ou encore dans les petits villages comme à Uzeste en Gironde, les boulangeries coopératives émergent.
Ce concept n’est pourtant pas nouveau : le modèle de la boulangerie coopérative est né à la fin du XIXème siècle.
Ici, le pain est vendu à moindre coût (parfois même contre l’échange de matières premières).
L’objectif : mettre en commun ses richesses.
Délaissées après la seconde guerre mondiale, les boulangeries coopératives redeviennent populaires avec l’envie des artisans de partager leur savoir.
Elles produisent également à partir de produits locaux, biologiques et respectueux de l’environnement.
À Uzeste, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) est née 3 ans après la fermeture de la boulangerie du village.
Mais les boulangeries coopératives peuvent aussi s’organiser sur le modèle de SCOP (Société Coopérative et Participative).
Ici, les salariés sont décisionnaires et sont actionnaires majoritaires.
Cela implique une répartition égale des bénéfices entre tous les salariés.
On espère donc voir émerger encore davantage de boulangeries coopératives qui oeuvrent à la fois dans un objectif écologique et social.