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L'humanité a toujours été obsédée par le succès. Cette volonté se démarquer a incité de nombreuses personnes à mentir dans l'espoir gagner le respect et l'admiration des autres. • À : Un élu républicain avoue son passé de « drag queen » après l'avoir longtemps nié Il ne faut donc pas s'étonner quand on voit que la vie inventée de l'élu républicain George Santos a réussi à séduire des milliers d'électeurs américains. Les frasques de cet homme politique remettent au goût du jour le phénomène des imposteurs. Ces personnages fascinants obligent à nous interroger sur notre rapport aux personnages que adorons. Voici trois personnes qui ont marqué l'imaginaire par leurs mensonges. Janet Cooke : la grande création L'équipe de Janet Mock et Ryan Murphy sur le film Netflix sur la journaliste Janet Cooke - CNET 6dVv1HgqYE pic.twitter.com/ZC1W4JIrE4 - CNET 27 février 2020 En 1981, Janet Cooke était au sommet du monde. Le journaliste du Washington Post, âgé de 25 ans, avait travaillé pendant des semaines sur un reportage illustrant l'épidémie d'héroïne qui sévit dans la ville de Washington. Son histoire, construite autour du petit "Jimmy", un garçon de huit ans toxicomane, devient rapidement un succès. L'indignation suscitée par la situation de l'enfant a fait le tour du monde. L'histoire a remporté un prix Pulitzer, le prix le plus prestigieux du journalisme. Cependant, rapidement, plusieurs trous ont commencé à apparaître dans l'histoire de Janet Cooke. Dans un premier temps, la police et la Ville, harcelées par plusieurs lecteurs, ont lancé une enquête pour retrouver le garçon. Même après plusieurs semaines de recherche, les autorités n'ont pas réussi à retrouver l'enfant. Capture d'écran L'Associated Press, une agence presse, a publié une courte biographie de Cooke dans son résumé la cérémonie du prix Pulitzer. Cependant, le journal The Toledo Blade, l'ancien employeur de la jeune femme, a signalé à la rédaction de l'AP qu'il y avait plusieurs incohérences dans le curriculum vitae présenté publiquement. Janet aurait menti sur plusieurs aspects de sa scolarité. Cette dernière a déclaré avait étudié à Paris, qu'elle parlait plusieurs langues et avait remporté de nombreux prix dans le domaine du journalisme. Les responsables du Washington Post ont organisé une réunion d'urgence avec Janet Cooke pour faire la lumière sur la situation. Au bout de quelques heures, la journaliste a fini par admettre qu'elle avait inventé cette histoire de toutes pièces. Cette révélation a forcé le Washington Post à décerner le prix Pulitzer. Les mensonges de Janet Cooke ont eu un impact majeur et durable sur la confiance du public dans les médias. Scandal a suivi Janet Cooke toute sa vie. Elle a tenté de publier un livre sur son histoire dans les années qui ont suivi. Netflix prépare également un film su