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Surtout, le représentant du monde de la nuit craint que les malheurs du Fuse ne se répètent pour d'autres clubs. « On ne peut pas imaginer fermer des institutions comme Botanique, AB ou La Monnaie. On ne ferme pas un opéra. The Fuse est l'opéra de la techno. Ce club a permis l'émergence centaines d'artistes, accueille de très grands musiciens, mais permet aussi par son réseautage à toute une économie créative vivre, du tourisme aux graphistes ». Berlin et Londres Lorenzo Serra insiste : "On ne peut pas laisser tous les pouvoirs à un seul voisin, sinon Bruxelles deviendrait une ville fantôme". Pour éviter un racket » sur les lieux nocturnes générateurs nuisances sonores, l'organisateur soirées appelle les autorités à réfléchir au principe « droit d'antériorité », que le monde anglo-saxon appelle agent changement ». C'est l'une des priorités de la Brussels By Night Federation depuis la sortie du covid. Son représentant vulgarise : « En gros, c'est le principe du « premier arrivé, premier servi ». Les villes modernes, qui vivent 24 heures sur 24, déterminent les quartiers où s'installe la vie nocturne. Ce n'est pas fait comme ça, mais sur la base d'études environnementales, urbanistiques, architecturales et économiques. Dans ces quartiers, quelqu'un qui s'installe est conscient qu'il y aura du bruit. Soit il s'adapte lui-même et à ses frais contre le bruit, soit il bouge ». C'était cool de vivre à Berlin. La gentrification a attiré des familles. Les préoccupations changent, les enfants débarquent, et nous plaignons d'un bruit provenant des lieux que fréquentions autrefois. Berlin et Londres sont les leaders d'une telle politique d'urbanisme. « Berlin a déclaré la nuit patrimoine culturel immatériel ». Il s'agissait survie toute culture musique électronique, qui contribuait à l'attraction capitale allemande. « Dans les années 90, beaucoup de gens ont déménagé à Berlin-Est. C'était cool d'y vivre. Nous savons comment ça se passe. La gentrification a attiré des familles avec enfants. Les soucis des habitants changent, les enfants débarquent, et nous plaignons d'un bruit provenant des lieux que avons fréquentés autrefois. A Londres, la mythique Fabrice a connu des pressions similaires, mais pétitions et manifestations lui ont sauvé la peau. Face au renouveau sa scène techno, Paris a ouvert porte à un principe d'antériorité en 2016, notamment suite à la publication d'un rapport du ministère de l'Intérieur pour assurer le rôle touristique nuit. "C'est un changement de paradigme", résume Serra. "Le résident s'adapte ou part, et le club non plus". Et de plaider l'action : "Le secteur ne veut pas de beaux engagements comme dans la COP pour le climat : il faut changer les lois que la ville puisse vivre en osmose". Dans le cas Fuse, Lorenzo Serra a convoqué une réunion "d'urgence" du Conseil de Nuit Bruxelles. Les ca