Le trou de la couche d'ozone pourrait disparaître d'ici 40 ans.
Selon un groupe d'experts mandaté par ONU Environnement, l’élimination progressive des substances chimiques qui détruisent la couche d'ozone commence a porté ses fruits.
Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) affirme que le trou pourrait se résorber d’ici environ 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde.
L’élimination progressive de près de 99 % des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver la couche d’ozone et contribué de façon notable à sa reconstitution dans la haute stratosphère et à une diminution de l’exposition humaine aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil, Programme des Nations unies pour l’environnement.
Les experts se félicitent de ces résultats prometteurs.
Au cours des trente-cinq dernières années, le protocole est devenu un véritable fer de lance de la
défense de l’environnement , Meg Seki, secrétaire exécutive du secrétariat de l’ozone du PNUE.
En 2016, l’accord de Kigali prévoit l’élimination progressive des hydrofluorocarbones (HFC), gaz extrêmement nocifs pour le climat utilisés dans les réfrigérateurs et climatiseurs.
Selon les experts, si l’accord est respecté, il pourrait réduire de 0,5 °C le réchauffement mondial d’ici 2100.
Les experts pointent également les potentiels effets sur l’ozone de projets de géo-ingénierie destinés à limiter le réchauffement climatique dans leur rapport.
Certaines technologies visent à reproduire une éruption volcanique similaire à celle du Pinatubo aux Philippines en 1991, qui avait abaissé la température de 1°C mais les conséquences pourraient être incertaines.
Une injection de particules dans l’atmosphère pourrait avoir pour conséquence une grave baisse du niveau de l’ozone. Il y a beaucoup d’incertitudes, John Pyle, coprésident du panel scientifique, ONU.
D'après différents rapports, la modification de la météo pour limiter le réchauffement climatique ne serait pas une solution durable, en particulier pour les populations les plus pauvres.
De plus, si la modification des rayonnements prenait fin pour une raison quelconque, il est très probable que la température de la surface
augmenterait rapidement, GIEC.
La planète a gagné près de +1,2°C depuis l’ère préindustrielle, entraînant déjà une multiplication des canicules, inondations ou tempêtes.
La communauté internationale s’est engagée à limiter ce réchauffement bien en deçà de +2°C, +1,5°C
si possible.
Les politiques actuelles laissent plutôt présager une hausse des températures de 2,8°C d’ici la fin du siècle, bien au-dessus des limites de l’accord de Paris.
La chose la plus simple à faire est d’arrêter de relâcher des gaz à effet de serre
dans l’atmosphère, John Pyle, coprésident du panel scientifique qui travaille sur l’ozone pour le compte de l’ONU