C'est une de ces petites phrases dont lui seul a la recette. Silvio Berlusconi a provoqué une mini crise diplomatique entre l'Italie et l'Argentine, en ironisant vendredi sur les "vols de la mort", une sordide pratique de la dictature argentine entre 1976 et 1983.
Le Cavaliere s'exprimait depuis la Sardaigne, vendredi 13 février, au cours d'un meeting de soutien au candidat à la présidence de la région, Ugo Cappellaci [qui a depuis été élu]. Comme il en a l'habitude, à la fin de son discours, le président du Conseil a fustigé la gauche, et les insultes dont il est, selon lui, en permanence victime.
"Sans ironie, sans la capacité d'extraire le bien du mal, on ne va nulle part (…) Mais franchement, je n'ai jamais insulté personne (…) En revanche, j'ai reçu tellement d'insultes (…) De moi, la gauche a tout dit : que j'étais l'orque d'Arcole [en référence à sa somptueuse résidence secondaire située en Sardaigne], que je suis comme Hitler, que je suis comme Mussolini, que je suis comme ce dictateur argentin qui, pour éliminer ses opposants les mettait dans un avion avec un ballon, et ouvrait ensuite la porte en disant : c'est une belle journée dehors, allez jouer un peu. Ca fait rire, mais c'est dramatique".
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