Toujours plus court. On avait compris, depuis le temps, qu’Igor Tudor n’était pas fan des exercices médiatiques. Ce soir, plus d’une heure après l'élimination de l'OM contre Tottenham (1-2), il s’est encore contenté de réponses laconiques en conférence de presse.
On vous imagine très déçu. Avez-vous des regrets de ne pas avoir sécurisé le match nul ?
C’est un coup dur, les émotions sont surtout négatives. C’est frustrant de ne pas avoir réussi à obtenir des points.
Pouvez-vous nous expliquer vos changements ? Pourquoi avoir fait entrer Sead Kolasinac à la place de Samuel Gigot ? Celui-ci était-il blessé ou était-ce une modification tactique ?
C’est un joueur un peu plus offensif. On a essayé de l’être en général, avec Ünder aussi. La preuve, c’est qu’on a été plus dangereux : si Kolasinac avait pu marquer sur ce centre, on aurait été qualifié.
Veretout a aussi été remplacé. Sa sortie est corrélée à la baisse de régime au milieu. Qu’avez-vous pensé de son match ?
Ce n’est pas le moment de parler des individualités. On a fait un match important contre un adversaire fort. Comme souvent, en ce moment, on ne réussit pas à récolter ce qu’on sème, c’est ce qui me rend le plus triste. On ne reçoit pas ce qu’on mérite.
Sur l’égalisation de Tottenham, Valentin Rongier était au marquage sur Clément Lenglet. Est-ce que c’était prévu, ou était-ce de l’improvisation ?
On défend en zone, et non en individuel.
Pouvez-vous nous expliquer comment votre équipe a-t-elle pu prendre un contre pareil alors qu’elle était qualifiée en Ligue Europa ? On a cru comprendre que les joueurs n’étaient pas au courant. Y a-t-il eu une mauvaise information transmise ?
Le conseil que je leur ai donné était de rester là, de ne pas forcément aller vers l’avant, mais ils ont poussé. Il y avait aussi beaucoup de bruit, c’était difficile de nous entendre, c’est peut-être pourquoi les joueurs avaient vraiment envie de marquer.