Elles sont peu nombreuses mais amassent régulièrement des milliers de dollars. Malgré le boom du poker en ligne fin des années 2000, les professionnelles et joueuses amatrices se comptent toujours sur le doigt de la main dans les tournois internationaux. « On nous sous-estime encore, on nous rabaisse aux tables » assure Rosalie Petit, coach et joueuse de poker. On fait souvent face à des commentaires sexistes (...) à une misogynie ambiante». Pour Leo Margets, championne du monde ayant cumulé près de deux millions de dollars de gains en compétition, «rien n'a changé» depuis 2007, année de ses débuts. Même si l'Espagnole avoue avoir subi très peu de remarques misogynes dans sa carrière, elle s'attendait à voir «de plus en plus de femmes dans le milieu» avec l'essor de sa discipline. Or, selon plusieurs études, les hommes représentent toujours plus de 90% des joueurs inscrits en tournoi.