Alerte sur les urgences pédiatriques qui sont saturées en France et la qualité des soins serait fortement dégradées : 4.000 soignants tirent la sonnette d'alarme et viennent d'écrire une lettre ouverte à Emmanuel Macron. Ces derniers dénoncent notamment "une dégradation criante des soins apportés aux enfants" qui les mettraient "quotidiennement en danger".
Les soignants fustigent des difficultés structurelles, dont les conditions de travail et une prise en charge inadaptées, résultats d’une « inaction politique irresponsable ». Ils dénoncent en outre des « transferts éloignés » d’enfants, parfois dans des villes distantes de « plusieurs centaines de kilomètres » de chez eux.
L'augmentation des salaires, pas une priorité Interrogée sur le sujet ce samedi, Agnès Firmin-Le Bodo, la ministre déléguée chargée des professions de santé, reconnaît un "problème."
Selon, elle l'épidémie active de "bronchiolite" n'aide pas dans ces services déjà très chargés. Pour remédier temporairement à cette surcharge, la ministre compte sur "la solidarité entre les hôpitaux" évoquant notamment des cas de petits patients "transférés d'hôpitaux parisiens vers Reims et Rouen" faute de places en Ile-de-France.
La ministre compte également sur "la solidarité avec la médecine de ville" et l'ouverture plus tardive des maisons médicale. En revanche, cette dernière réfute l'idée d'une augmentation des salaires pour pallier à la crise.
"Ce n’est pas parce que vous allez augmenter les salaires que vous allez former les professionnels de santé", lance-t-elle au micro de Franceinfo ce samedi.