ELECTIONS PLUVIEUSES, ELECTIONS HEUREUSES ?
Il y avait comme une ambiance de joie dimanche, au Parti Sociaiste de
Rouen pour ce deuxième tour des élections législatives. Comme une
bonne ambiance franchouillarde. Malgré la pluie. Il faut dire que
jamais la gauche n'avait jamais fait un tel score (55%) à Rouen pour les mêmes
élections. Le candidat UMP sortant vient saluer la gagnante avec le
sourire, les socialistes ne peuvent plus s'arrêter de taper dans les
mains et tout le monde semble se retrouver dans une bonne tradition
gauloise, entre irréductibles. Une si bonne humeur que personne ne
semblait vouloir la gâcher. Au siège de l'UMP, l'ambiance est plus
morose.
Les candidats répondent tous deux à mes questions avec une version officielle récitée avec maestria. Tant et si bien que j'ai choisi de
ne rien garder de leur interview. C'est sur le trottoir, en face des Sièges des partis voisins ou
dans la salle qu'on trouve les personnages les plus intéressants.
Ou les plus inattendus. Surtout à
l'UMP ou la déception était grande et libérait les langues, pas
toujours pour le meilleur.
Si Valérie Fourneyron du Parti Socialiste, ainsi que Bruno Devaux de
l'UMP ne nous ont rien dit d'extraordinaire, ou s'y refusaient, ce
sont les partisans qui ont le plus décrit le fond de leur pensée. Mais
nous avons éliminé certains de leurs propos qui même très parlants
concernant leurs idées, n'étaient pas pertinents dans ce genre de
sujet. Pour notre premier sujet pour la Télé libre, où enfin on ne
sentait pas la pression d'un sujet de commande, nous avons compris une
chose sur le journalisme : C'est un métier. Et c'est dur.
JONATHAN SLIMAK - MATHIEU CAUVIN -MATTHIEU LECLERE