Les quatre anciens dirigeants de Tepco ont été condamné à verser 13 000 milliards de yens soit 95 milliards d’euros de dommages et intérêts.
L'action en justice a été lancée en 2012 par des actionnaires de Tepco.
Selon la justice, les responsables de Tepco n'avaient pas pris en compte un rapport préconisant la mise en altitude des systèmes électriques d'urgence.
"Le sens de la sûreté et de la responsabilité requis pour un opérateur d’une activité nucléaire faisait fondamentalement défaut." Juge responsable de l'affaire, via NHK
Le 11 mars 2011, trois des six réacteurs de la centrale – les unités 1, 2 et 3 – étaient en service lorsque le tsunami, consécutif à un puissant séisme sous-marin, a déferlé.
"Nous exprimons encore une fois nos excuses les plus sincères pour les gens de Fukushima et la société en général." Porte-parole de Tepco, via AFP
En 2019, trois anciens dirigeants de Tepco poursuivis au pénal par des évacués de la région avaient été acquittés en première instance.
L’ancien président du conseil d’administration de Tepco Tsunehisa Katsumata, les anciens vice-présidents Sakae Muto et Ichiro Takekuro ainsi qu'un ancien dirigeant de la société, Masataka Shimizu subiront finalement une peine civile pour leur responsabilité dans l'accident de Fuskushima.