Il a été le Premier ministre japonais ayant servi le plus longtemps de l'histoire moderne, l'homme qui a incarné l'archipel du Soleil-Levant durant les années 10 du XXIe siècle. Bien qu'ayant quitté son poste il y a deux ans, Shinzo Abe faisait encore campagne quand il est mort, ce 8 juillet, à 67 ans, abattu par un ancien militaire de deux coups d'une arme à feu artisanale. Héritier d'une des plus prestigieuses dynasties politiques japonaises, Abe était le petit-fils de Nobusuke Kishi, Premier ministre de la fin des années 1950, artisan de la négociation avec les États-Unis d'un nouveau départ après l'occupation. Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a dit « ne pas trouver de mots ». « Je priais pour que sa vie soit sauvée, mais malgré cela, j'ai appris la nouvelle (de sa mort). C'est vraiment regrettable », a-t-il déclaré, très ému.
Emmanuel Macron a réagi vendredi, adressant ses condoléances aux autorités et au peuple japonais « au nom du peuple français ». « Le Japon perd un grand Premier ministre, qui dédia sa vie à son pays et œuvra à l'équilibre du monde », a écrit le chef de l'État dans un tweet.
Suivez nous sur :
- Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/
- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/
- Twitter : https://twitter.com/LePoint
- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr
- www.lepoint.fr